L’USINE D’ÉPURATION “VAL DE GALLY”
La petite station qui a tout d’une grande !
La station, exploitée depuis 2022 par la SEVESC par le biais d’un contrat de délégation de service public (DSP), traite 4 communes :
- En Réseau unitaire, c’est-à-dire eaux pluviales et eaux usées « mélangées » : Les Clayes-sous-Bois et Villepreux.
- En Réseau séparatif, c’est-à-dire uniquement des eaux usées « strictes » : Noisy-le-Roi et Saint-Nom-la-Bretèche.
Elle possède une capacité de 2 700 kg/DBO5 soit « 45 000 Équivalents Habitants », avec un débit de référence : 11 800 m3/j, dont un bassin tampon de 3 000 m3 avec une durée de vidange en 24h. Le procédé de traitement des eaux usées de la station est celui par « boue activée ».
Le bassin de stockage a été réalisé en 1999, la pose du collecteur a été effectuée en 2000 et les travaux de la nouvelle usine de traitement ont débuté en février 2000 pour s’achever à l’été 2002. Enfin, début 2021, elle se voit baptisée « Val de Gally », du nom du ruisseau le ru de Gally, traversant Villepreux.
6 personnes travaillent sur le site de la station, pour l’installation en elle-même mais également les contrats périphériques avec un fonctionnement 24h/24, 7j/7 et 365 j/an (astreintes nuit et week-end).
Des travaux sont prévus courant 2022, pour un budget de 1,5 millions d’Euros, concernant l’optimisation de la déshydratation des boues ainsi que la mise en conformité de l’aire de dépotage du chlorure ferrique.
La protection de l’environnement
L’usine de traitement des eaux usées du Val de Gally s’inscrit dans la politique de reconquête de la qualité du milieu naturel de la région.
Le procédé mis en œuvre dans cette usine permet d’éliminer la pollution carbonée, azotée et phosphorée, générée par l’équivalent de 45 000 habitants, qu’elle soit d’origine domestique, pluviale ou industrielle. Les eaux, une fois dépolluées, sont rejetées dans le ru de Gally.
La prévention et le traitement des odeurs ont également fait l’objet d’un soin particulier, afin d’éviter des nuisances extérieures pour l’environnement de la station, mais aussi d’offrir au personnel des conditions de travail satisfaisantes. Le bâtiment, couvert et ventilé, ne rejette à l’extérieur que de l’air préalablement débarrassé de ses polluants.
Une attention particulière a été portée, lors de la conception de l’usine, à son intégration dans le paysage et à la compacité des ouvrages, avec une emprise minimum au sol. Inscrit dans un fond de vallée et surplombé par des coteaux, le site est particulièrement sensible aux vues lointaines. Il fait partie de la plaine de Versailles, site classé depuis juillet 2000.
L’aspect architectural et paysager a fait l’objet d’une concertation avec l’Architecte des Bâtiments de France et la Direction Régionale de l’Environnement. Les volumes et les toitures ont été traités à la manière d’une ferme, l’émergence des bassins a été limitée à 1 mètre et la totalité de l’espace compris entre le ru de Gally et les bâtiments a été engazonnée. Des arbres ont été plantés, des enrochements ont été réalisés sur les berges aux endroits où le courant est le plus fort et au droit du rejet, le reste des berges étant engazonné avec de nombreuses fleurs des champs.
Capacité de traitement :
45 000 eq/hab
1,5 millions d’€
de travaux en 2022
6 personnes
employées
Le site fonctionne
24h/24
Un bassin tampon de 3 000 m³ avec une durée de vidange en 24h